♦ Le conseil syndical de copropriété est l’organe de contrôle au sein du syndicat de copropriétaires. Sa mission est définie dans l’article 21 de la loi du 10 juillet 1965 modifiée : “il assiste le syndic et contrôle sa gestion. Il donne son avis au syndic ou à l’assemblée générale sur toutes questions concernant le syndicat”.
Le conseil syndical n’a aucun pouvoir de décision, sauf à y être mandaté de façon limitée par l’assemblée générale.
♦ Les membres du conseil syndical sont élus par l’assemblée générale parmi les copropriétaires. Ces membres désignent entre eux leur président.Ils sont bénévoles (mais peuvent prétendre à des remboursements de frais mineurs engagés au bénéfice de la copropriété).
♦ A l’exception de quelques-unes, définies par la loi ou le décret de référence, les règles de fonctionnement du conseil syndical sont définies par le règlement de copropriété et/ou par l’assemblée générale. Le conseil peut aussi se fixer un règlement intérieur.
♦ Dans les grandes copropriétés, le conseil est organisé en commissions, chacune travaillant dans un domaine : comptabilité et finances, maintenance technique, gros travaux, etc.
♦ Lorsque le syndicat des copropriétaires est sous forme coopérative, le président du conseil syndical est aussi le syndic de copropriété. Dans ce cas, le contrôle des comptes est confié par l’assemblée générale à une personne extérieure à ce conseil.
♦ Face à l’évolution des cabinets de syndics professionnels, qui se regroupent au sein de groupes nationaux voire multi-nationaux, le conseil syndical, par sa présence sur place, devient l’intermédiaire incontournable entre le gestionnaire de plus en plus éloigné du terrain et la copropriété qu’il administre. Beaucoup de présidents deviennent ainsi l'”homme-à-tout-faire” dans les petites copropriétés, ce qui peut amener certains d’entre eux à sortir des limites de leur mission.
On évalue à plusieurs centaines de milliers le nombre de conseillers syndicaux en France, avec une implication très variable dans la vie de leurs copropriétés.