Ces dernières semaines ont été pleines d’incertitude avec un dénouement inédit. Alors même que la dissolution avait été effectuée pour apporter davantage de clarté, force est de constater que cela est loin d’être le cas. A l’heure où ces lignes sont écrites, aucun gouvernement n’a été constitué. Mais sans préjuger de l’issue de cet exercice, il paraît évident que la copropriété sera clairement oubliée au profit d’autres sujets plus pressants. Il est vrai que les questions liées au pouvoir d’achat constituent la préoccupation principale de nos concitoyens. Pour autant, faut-il mettre la copropriété de côté ?

La question de la massification des travaux de rénovation énergétique est primordiale et des moyens doivent y être alloués. Les opportunités apportées par MaPrimeRénov sont considérables mais insuffisantes : les banques doivent proposer des produits adaptés, ce qui est loin d’être le cas.

Quelles suites également pour les conclusions de la Commission d’enquête du Sénat sur la paupérisation des copropriétés ou sur l’amélioration de leur gouvernance ? Tous ces dossiers ne risquent-ils pas d’être au temps politique « ce que les larmes sont à la pluie » ?

Modestes au regard de l’ensemble des enjeux auxquels nous devons faire face, mais indispensables pour celles et ceux qui vivent dans des copropriétés dégradées ou en voie de l’être.