9 astuces pour chasser le sel de son alimentation
Réduire sa consommation de sel est essentiel pour préserver sa santé. Adoptez ces réflexes simples et efficaces pour y parvenir.
Le sel est essentiel au fonctionnement de notre organisme. Comme le l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), « le sodium joue un rôle déterminant pour les transmissions nerveuses et les contractions musculaires, mais aussi dans l’absorption du chlore, des acides aminés, du glucose et de l’eau. » Mais, rassurez- vous, nous sommes loin d’en manquer ! Ce serait même l’inverse. Nous en consommons souvent trop, près de deux à trois fois plus que l’apport quotidien recommandé. Et si le manque est préjudiciable, l’excès l’est tout autant.
1, Traquez le sel sur les étiquettes
Avant d’acheter, vérifiez les étiquettes et choisissez des produits dont l’apport quotidien en sel reste limité. Le sel peut porter le nom de « sel », « sodium », ou « chlorure de sodium ». Sachez que 1 g de sodium équivaut à un peu plus de 2,5 g de sel. N’hésitez pas à comparer les teneurs en sel pour un même type de produit. Privilégiez le sel iodé.
L’iode est indispensable au bon fonctionnement de la thyroïde et joue un rôle fondamental dans le développement du cerveau du foetus au cours des premiers mois de la grossesse
2, Optez pour le « fait maison »
Pas de secret ! Si vous souhaitez avoir une certaine maîtrise sur votre consommation de sel, il est nécessaire de vous mettre aux fourneaux. Préférez cuisiner des produits bruts (haricots, épinards, viandes, poissons…) ou congelés.
3, Planquez la salière
Évitez de poser la salière sur la table et ne salez pas systématiquement vos plats. Prenez le temps de goûter avant d’ajouter du sel
4* Évitez les produits ultra-transformés
Le sel est un allié précieux de l’industrie agroalimentaire. Il a des propriétés conservatrices et c’est un exhausteur de goût. On les retrouve par exemple dans les céréales pour le petit-déjeuner, bonbons et biscuits, sodas, pains et brioches industrielles, pâtes à tartiner ou encore soupes instantanées et produits de snacking (nuggets, plats préparés…).
Comment les débusquer ? Regardez la liste des ingrédients. Plus elle est longue, plus l’aliment risque d’être transformé. Traquez les additifs indiqués soit par leur code E suivi de 3 ou 4 chiffres (E450, E1404…), soit avec leur nom entier (diphosphates, amidon modifié…).
5» Diminuez le sel en cuisine
Par exemple, lorsque vous faites bouillir de l’eau pour des pâtes ou du riz, mettez en moins dans l’eau de cuisson. Et c’est encore mieux si vous ne la salez pas.
6 Testez d’autres assaisonnements
Il n’y a pas que le sel ! Préférez d’autres assaisonnements pour relever le goût de vos plats comme l’ail, les épices (cumin, curcuma, curry…) ou les fines herbes fraîches, séchées ou surgelées (thym, ciboulette, basilic…).
7 Faîtes le tri dans les fromages et limitez la charcuterie
Certains fromages sont très salés comme ceux à pâte fondue, les bleus et les fromages à pâtes persillées. D’autres présentent un taux de sel plus faible comme la mozzarella, l’emmental ou la ricotta. De la même manière, préférez un jambon blanc moins salé qu’un saucisson ou un jambon cru.
8 Rincez les légumes en conserve
Avant de les réchauffer, passez-les sous l’eau claire pour enlever une partie du sel ajouté dans l’eau de conservation.
9 Choisissez bien votre eau
Vous achetez de l’eau en bouteille ? Préférez celles faiblement minéralisées en sodium. Optez pour l’eau du robinet !
Teneur en sel : suivez les guides !
- Pour connaître les teneurs en sel des aliments, référez-vous au tableau Ciqual, la table de composition des aliments de l’Anses, sur ciqual.anses.fr.
- Grâce à Open Food Facts, vous pouvez connaître le degré de transformation d’un aliment. La classification va de 1 pour les aliments non transformés à 4 pour ceux transformés. Rendez-vous sur openfoodfacts.org.